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    Vers 5 heures du soir, un violent orage éclatait, ce mardi 21 septembre 1920, au-dessus d'Epinard.

     

    Au troisième coup de tonnerre, le clocher était touché et une légère fumée pointe du clocher. Le boulanger malgré une santé précaire, se hissa en escaladant les poutres, il atteingnit presque le petit foyer d'incendie : quelques vieux nids qui brûlaient, mais faute d'eau pour l'éteindre, l'incendie se propagea.

     

    Hommes et femmes étaient accourus au son du tocsin et le clocher se garnissait de gens qui montaient et descendaient, tels des anges sur l'échelle de Jacob.

     

    Les flammes descendaient toujours, toute la flèche était en feu, éclairant sinistrement le paysage. Une à une les quatre cloches tombérent, l'horloge suivit.

     

    75 ans, plus tard l'église de Cantenay-Epinard à retrouvée sa flèche,  et sa corniche ses Grimaçants: têtes de femmes, d'hommes, de bélier, de lions... vigies fidèles de ce clocher, grâce au ciseau expert du sculpteur.

    (texte d'après les notes de l'Abbé Charton).

    Grimaçant1

    Grimaçant2

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    Au moment où les politiques d'origines étrangéres qui nous gouvernent se posent la question de leur identité nationale, deux sociétés immobilières vont raser tout un pan de notre histoire, et cela pour leur seul profit.

    Leur programme immobilier prévoit en effet la construction de 185 appartements à 3600€ le m², sur les vestiges d'un site unique en Europe: un Temple de Mithra.

     

    En 2007, les archéologues de l'INRAP ont diagnostiqués la présence de vestiges antiques, à l'emplacement de l'ancienne clinique Saint-Louis à Angers.

     

    Les fouilles commencées en décembre 2009 ont permises de mettre à jour près de 5000 m² de vestiges.

    Les niveaux étudiés montrent pour la plupart la ville de Juliomagus (Angers) à l'époque du règne d'Auguste (27 av J.C - 14 av J.C) jusqu'à l'Antiquité tardive (fin du IVe siècle). Cet emplacement concerne une insula (îlot d'habitat) dont on peut voir les deux axes urbains, un cardo (nord-sud) et un decumanus (est-ouest) et deux domus (riches maisons urbaines).

     

    Dans la cave d'une des domus, l'architecture et le mobilier ont permis de déterminer la présence d'un temple voué au Dieu Mithra. Sa construction remonte à la fin du IIéme siècle de notre ère.

     

    La mise à jour de ce temple est la preuve qu'un culte indo-européen a concurrencé pendant un temps le christianisme. Jusqu'à présent il n'existait aucune trace de ce culte dans le Grand Ouest.

    Mitrha 013

    Mithra était une divinité indo-européenne, son culte se développa à Rome vers le 1er siècle. Selon Plutarque, il serait arrivé en Italie, lors des expéditions de Pompée contre les pirates de Cilicie.

     

    Le culte de Mithra était réservé aux hommes.  Mitrha était très populaire dans les armées, beaucoup d'esclaves et d'affranchis faisaient aussi partie de ses fidèles.

    Mithra

    voir reportage sur www.inrap.fr

     

    Le Mithraïsme était un culte à mystères. Le fidèle devait subir une initiation. Les initiés portaient un grade précis.

    • Corbeau (corax).
    • Fiancé (nymphus).
    • Soldat (miles).
    • Lion (léo).
    • Perse (Perses).
    • Héliodrome (Héliodromus).
    • Père (pater).

     

    Le sanctuaire porte le nom de Mithraeum ou Mithrée. Il était à l'origine installé dans des grottes naturelles. Mithra serait né à partir de la roche. Par la suite les grottes étaient reproduites dans les temples. Les plafonds de certains sanctuaires représentaient le ciel étoilé.

    Mitrha 005

                                                                                                                                                                                   Voir album...

    Ce culte fut combattu par les chrétiens, puis interdit en 392 par l'empereur Théodose.

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    Pour les représentants de ces deux sociétés immobilières, conserver ces vestiges du passé

     

    "n'aurait aucun sens pour le non initié" , "les villes se sont toujours construites les unes sur les autres".

     

    Messieurs les promoteurs, je ne suis pas un inité, mais j'ai pourtant  fais partie des 1620 angevins  qui sont venus rendre hommage à ce Dieu et qui ont posés mille questions sur ce site. Preuve que l'on peut ne pas être initié et s'intéresser à l'histoire.

     

    D'après les plans, ce sanctuaire se situe entre deux futurs bâtiments, avec un peu de bonne volonté il pourrait parfaitement être conservé.

     

    Mais que vallent quelques vieilles pierres, face aux dividendes papiers des actionnaires?        

     

    L'ETERNITE pour les unes, l'oubli pour les autres.

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