Les ruines de Saint-Maxenceul à Cunault, dans le cimetière.
l’église construite au XIIème siècle fut détruite en 1754 par un ouragan
Les ruines veillent sur un de nos plus grands écrivains
La chasse de saint Maxenceul est dans l'église Notre-Dame à Cunault
Sculptée dans un seul bloc de noyer, cette châsse est un reliquaire se présentant comme une petite église, avec son toit et sa porte.
A l'intérieur, on conserve les ossements de saint Maxenceul, premier évangélisateur de Cunault au IVème siècle.
D'un côté, sur le toit, le Christ en gloire est soutenu par deux anges tandis que deux autres l'encensent en tant que Dieu, et deux autres lui présentent une couronne en tant que roi. En dessous se trouvent six apôtres, dont saint Pierre, avec sa clé.
Sur l'autre pan du toit, le Christ en gloire est encensé et entouré par quatre anges portant des cierges. Des mains du Christ sortent des flammes qui apparaissent au dessus des six apôtres sculptés dans la partie inférieure. Ces flammes rappellent l'Effusion de l'Esprit sur les apôtres à la Pentecôte.
L'extrémité est ornée de trois scènes superposées : la Dormition de la vierge Marie (sa mort), sa sépulture (des personnages portent son corps sur un lit) et son Assomption au ciel.
La polychromie n'est pas d'origine : primitivement une fine feuille d'argent rehaussée de traits noirs recouvrait cet objet pour le faire ressembler aux riches châsses d'orfèvrerie. Cet habillage de moindre valeur la protégeait des convoitises.