Etape 2: Meigné

 

La seconde étape nous mène à Meigné dans l'église Saint-Pierre.  Ce petit bourg du saumurois apparaît dans les textes dès le Xéme siècle.

 

 

Au 18éme, la paroisse avait pour seigneur le châtelain de la Tremblaie. En 1861, l'église jugée trop petite est agrandie par l'architecte Charles Joly Leterme. En 1875, l'église sera entièrement restaurée par Roffay.

 

 

La porte ogivale à double voussure est du 13éme siècle.

 

 

Le clocher avec ses baies géminées en arc brisé, avec colonnes à chapiteaux  végètaux est du 13éme comme l'atteste les 4 lucarnes à ailerons aux angles.

L'accès au clocher se faisait par une curieuse échelle extérieure.

 

Dans le cimetière

 

A l'intérieure, le décors est du 18éme.

 

Le grand retable est orné des statues de St-Pierre et de St-Paul. Ils portent les attributs des papes du 18éme. Ils sont l'oeuvre du sculpteur flamand Mansard.

 

 

 

la Chaire

 

 

 

La pièce la plus remarquable du mobilier de cette église est sans conteste le bénitier.

Réalisé par Charles Cordier, il est orné de 4 enfants nus, à l'image des Putti.

 

C'est l'artiste vidéaste Thierry Froger qui expose dans cette église.

 

 

L'oeuvre exposée est la projection d'une femme qui lave un linge.

La répétition d'un même geste suggére dans cette église  un rituel.

Mandylion, voile de Véronique, draps nettoyés des signes et marques?

 

Eloge de la lumière immatérielle, fantomatique?

 

 

J'avoue que je n'ai pas tout compris

A part que cette lumière (ou manque de lumière) rendait la prise de photo très compliquée.

 

Pour plus d'explications, voir la fiche de l'artiste sur le site

http://artetchapelles.canalblog.com

 

Du 25 juin au 15 août 2011,

7 artistes vont investir 7 chapelles, sur un circuit de 44 Km à travers la campagne saumuroise.

 

 

Etape 1: Rou-Marson

 

Le départ de cette septième édition se fait à Rou-Marson. Il est 14H30 et une charmante guide, étudiante en art et architecture, accueille les premiers visiteurs, dans l'église Ste-Croix.

 

Eglise Sainte-Croix

 

De forme croix latine, l'église a été transformé, la nef est du XIIéme, le choeur du XVéme et XVIIIéme.

 

La porte à cintre brisé est encadrée d'un boudin continu surmontée d'un archivolte orné en dent de scie. Sur les murs la guide nous fait remarquer un graffiti médiéval et le cadran solaire.

 

 

 

 

Le clocher campanile est percé de deux baies jumelles en plein cintre.

 

 

A l'intérieure, la nef est remarquable, elle est constituée d'une charpente en caréne de bateau renversé.

 

 

Au fond l'échelle qui servait à sonner les cloches. Les fonds baptismaux  sont formés de deux bassins.

 

 

 

Le transept est formé de deux chapelles. Celle de gauche est dédiée à la Vierge.

 

Vierge à l'enfant datée du 17éme

Le petit personnage à genoux représenterait celui qui a commandé cette statue.

 

La chapelle de droite est dédiée à Sainte Catherine d'Alexandrie.

 

On la reconnait facilement à la roue, symbole de son supplice et à la palme qu'elle tient dans sa main droite (symbole des martyrs).

 

Cette statue a inspiré la première toile de Louis Harel, pour cette chapelle.

 

Sainte Catherine d'Alexandrie

A droite on distingue la roue, au centre Ste-Catherine, avec la petite tâche rouge et blanche qui symbolise le sang et le lait qui se serait échappé de ses plaies.

 

Louis Harel

est un peintre autodidacte qui se consacre à la peinture depuis 1992. Avec Poncaral ils ont ouverts une galerie dans l'ancien presbytère de Challain la Potherie: OPEN EYES

Ses toiles non figuratives sont lyriques, chaudes et colorées.

Il utilise la technique du bâton à huile et la cire.

 

Pour la seconde oeuvre, il s'est inspiré de la statue de Saint Sébastien.

 

 

Saint Sébastien

Les pointes noires symbolisent les fléches qui ont transperçées sont corps.

Dans l'inconscient de l'artiste, un tableau de Goya est peut-être à l'origine de cette oeuvre.

Les fléches sont remplacées par les fusils.

 

Le troisième tableau, représente Les Résurections.

 

Résurections

Pas de rouge, pas de sang, la verticalité pour symboliser la résurection.

 

Au dessus des tableaux, Louis Harel a ajouté des triangles, pour faire un rappel des chevrons de la charpente de l'église.

Sur la dernière toile, les triangles invitent à s'élever vers le ciel.

 

  

Saint Jean Baptiste                      et                               Jeanne d'Arc

 

Avant de partir vers l'étape 2 Meigné, un dernier regard à l'ancien cimetière.

 

Pour plus de renseignements sur la manifestation, l'artiste ou la chapelle, je vous conseille de consulter les fiches techniques sur le site suivant. 

http://artetchapelles.canalblog.com 

et

http://www.open-eyes-gallery.com 

Si vous avez le temps, le château à côté est de toute beauté.

 

 

 

  

  Château privé, ne se visite qu'à certaines occasions.

ou une balade dans les rues.