• Un petit tour dans le village d'Andrezé, fruit des défrichements  forestiers du XIéme siècle.

     

    Les moulins à vent d'Andrezé appartenaient au type très répandu des "moulins tours". Au milieu du XIXème siècle, 700 de ces moulins étaient en activité en Anjou.

    Mais ces moulins (moulin d'en haut) n'existaient qu'en complémentarité des moulins à eau (moulin d'en bas).

     

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    Le moulin Prieur, parce qu'il dépendait du Prieuré (prieuré fondé oar les abbés de Saint-Serge d'Angers), a servi jusqu'en 1918. Il faisait de la farine panifiable et de la farine pour le bétail.

    Sa roue en bois d'un diamètre de 4,50m était actionnée par une chute d'eau de 1,50m.

     

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    Il cessa son activité en 1968 après quatre générations de meuniers, la famille Bouchet.

     

    A deux pas du moulin, le Lavoir.

     

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    A la sortie d'Andrezé, sur la route de Saint-Macaire en Mauge, l'ancien pont de 1843 mène au lavoir.
    Entièrement restauré, le lavoir est alimenté par l'eau de deux ruisseaux: le Beuvron et le Graau.

     

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    Les lavandières l'ont utilisé jusqu'en 1960.

     

    En suivant le Beuvron, on arrive à l'un des derniers béliers hydrauliques existants en France.

     

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    le Beuvron

     

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    Ce bélier permettait de fournir l'eau courante au château de la Morinière, situé à quelques centaines de métres sur la colline.

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    Le château de la Morinière construit en 1853 par Cyr Charles Bourcier Retailleur, président de la cour d'appel d'Angers.

     

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    En traversant le Beuvron, un chemin conduit d'Andrezé à Bégrolles en Mauges. C'est le chemin des canons. Au passage on peut voir une croix en granit, "la Croix de Jeanne qui court", érigée vers 1860, par Pierre Chupin, métayer de la ferme du Boulay.

     

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  • Le schiste ardoisier appartient au massif Armoricain, le gisement de la Pouèze se trouve dans l'alignement exact des ardoisières de Trélazé.

    A partir de 1830, l'industrie de l'ardoise se développe dans la région.

     

    L'ardoise fut d'abord extraite de carrière à ciel ouverte de 60 à 80 m de profondeur.

    Le premier puits foré (1870) à la Pouèze était de type puits bouteille, il brûla en 1899.

    Le puits n°2 utilisa le système d'exploitation "en remontant", il s'est éboulé en 1922.

     

    Le puits n°3 creusé en 1922, faisait 210m de profondeur, avec des niveaux tous les 10m. En 1970, il a été recreusé jusqu'à 450m de profondeur. Le travail de l'ardoise s'est définitivement arrêté à la Pouèze en 1998.

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    25 Février 2011

    vers 10H30

    Le dernier chevalement de bois

    s'est éffondré.

     

    la poueze1

     

    C'était le dernier chevalement de bois de France

    et l'un des derniers d'Europe.

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