Feneu est un petit village dont le nom vient probablement de "Fano", déformation du mot fanum.

 

En 1064, un petit temple existait à l'emplacement actuel de l'église Saint-Martin.

 

 

 

L'église fut en partie reconstruite en 1770-1771.

le clocher, 1771.

 

   

 

Les vitraux ont été mis en oeuvre en 1862.

La pietà de 1673 provient de la chapelle des Vignes.

 

 

Les lambris de bois, les entraits et poinçons de la charpente ont été recouverts d'un décor néo-gothique.

 

Sur la commune plusieurs petit patrimoine sont à voir.

 

Le moulin de Sautré.

Construit en 1285, le moulin de Sautré était fortifié, il possédait une tour de garde. Cette tour servait à la défense du château et faisait office de tour d'octroi sur le passage des bateaux. L'octroi perçu servait à entretenir la garnison du château.

 

 

 

 

Le château de Sautré

Dominant le ruisseau de la Suine, il a été bâti avec l'aide des moines, par Guillaume Wilhelmus de Fano pour protéger les villageois.  Le château fort "Salteriacus" donnera le nom de Sautré.

 

 

 

Autre château à voir.

Château de Montriou

C'est un château du XVe transformé par Ferdinand de la Loge. Il posséde un magnifique parc et un potager renommé.

Mais le point culminant de la visite est sa chapelle des "Trois Marie" (que je n'ai pas encore pu voir).

 

Situé sur la Mayenne, Feneu avait un port d'embarquement des productions d'engrais:

Port Albert.

En 1870, une compagnie de bateaux à vapeur omnibus assurait la ligne Angers-Château Gontier.

En 1887, "les Hirondelles" une autre compagnie arriva.

En 1880, les fours à chaux fonctionnaient à plein régime.

 

    

 

Port Albert est le point de départ des circuits de randonnées.

 

Retour à Feneu, avec la mairie.

 

En 1809, la mairie s'installa dans l'ancien presbytère, moyennant une rétribution annuelle de 36 Francs.

Le presbytère était le plus grand du Maine et Loire.

 

 

Quelques maisons.

 

 

 

Le monument aux morts.

 

"Grand Maison"

 

Dès le VIeme siècle, il est fait mention d'une Villa de Verciacensis. Au XIeme, le bourg se scinde en deux, séparé par un chemin.

Pendant 8 siècles, les deux bourgs seront les centres d'une paroisse aux intérêts féodaux distincts: paroisse  Saint-Pierre et paroisse Saint-Just.

 

A la même époque une troisième paroisse apparaît sous le nom de St-Jean.

 

Il faudra attendre 1809, pour que les trois paroisses se réunissent au profit de St-Just.  Des deux autres paroisses, il ne reste que des vestiges dans des enclos privés.

 

 

L'église Saint-Just appartenait au seigneur de Vihiers, qui en fit don, vers 1090, à l'abbaye de Saint-Maur-sur-Loire, avec tous ses droits de cure.

 

Avant de pénétrer dans l'église, n'oubliez pas de décrotter vos chaussures

 

L'église a été construite sur plusieurs époques.

Son choeur est du XIIeme et XIIIeme siècle. Il se compose d'une croisée d'ogives à liernes et d'une voûte à six compartiments.

 

 

 

Le clocher a été surmonté d'une flèche à la fin du XVeme et restauré en 1768.

 

 

Menaçant de tomber, la nef a été reconstruite en 1823, puis en 1870 Hardouin (architecte) mis en place de fausses voûtes.

 

 

Les vitraux sont du XIX et XXeme, ils ont été fabriqué par Lucien Léopold Lobin.

 

   

   

   

 

   

 

Une particularité dans cette église, la présence d'une grotte de Lourdes.

 

 

L'escalier qui monte au.....

 

 

 

Adossée, à l'église une balance publique.