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Par Quercus le 25 Octobre 2010 à 10:39
Sur cette place s'élève le Reposoirdu Tertre St-Laurent. Ce monument était le point d'orgue du Grand Sacre, le jour de la Fête Dieu.
Au début du XIIé siécle, une chapelle octogonale à deux étages (appelée "Tuba") servait de reposoir au Saint Sacrement, lors de la procession dite du Sacre.
20 à 30 000 étrangers y venaient.
Interrompue par la Révolution, puis rétablie en 1802 par Mgr Montault des Isles, la cérémonie retrouvera son trajet primitif en 1850. La "Tuba" ayant été rasée, d"éphéméres reposoirs sont construits chaque année par la Maison de sculpture Moisseron et Ruault.
En 1867, Louis de Farcy proposera la construction d'un reposoir en dur, afin d'éviter les frais engendrés chaque année.
La construction de l'édifice est décidée en 1874 et restera inachevé.
Le reposoir se présente comme une petite chapelle à l'abside polygonale, le porche élancé est ouvert sur trois côtés, voûté d'une croisée d'ogives et contrebuté par des arcs-boutants.
L'ensemble repose sur un soubassement de granit formant un rez-de-chaussée.
Tout près, se trouve l'impasse du puits ronds.
impasse du Puits rond, Hôtel de Traves.
Longeant les Greniers St-Jean (voir article précédent), la rue éponyme.
rue des Greniers St-Jean.
La balade se termine par la rue Gay Lussac.
Rue Gay Lussac et greniers St-Jean.
Un dernier arrêt, rue Auguste Michel pour voir les vestiges de l'église Saint-Laurent.
Ruines de l'église St-Laurent.
Retour rue Beaurepaire en passant devant l'Ecole des Arts et Métiers.
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Par Quercus le 24 Octobre 2010 à 13:06
On poursuit la visite par la rue Malsou et l'Hôtel Mauvif de Montergon (XVIIIé).
Hôtel Mauvif de Montergon.
A deux pas, c'est l'Hôtel de Tinténiac nommé aussi Grandet de la Plesse.
L'Hôtel Grandet de la Plesse fut bâti vers 1500 pour Jean de Tinténiac (chanoine de Saint-Martin d'Angers). On lui doit la construction de deux corps de logis et de la tour d'escalier.
Au XVIIé, l'hôtel est racheté par Jacques Grandet de la Plesse (conseiller du roi et lieutenant de la maréchaussée d'Anjou) celui ci fait construire un nouveau corps d'habitation, remarquable par sa couverture en carène.
Une tourelle d'angle sur rue et un élégant balcon complète l'ensemble.
Hôtel Grandet de la Plesse.
Vient ensuite la Maison de la chapelle du Saugaultier.
Maison de la chapelle du Saugaultier.
Citée en 1385, comme maison des Fenestres Roges, ce logis était occupé par Etienne Roussigneul (chapelain de Saugaultier).
Reconstruite en 1723, elle a perdu son aspect médiéval. En 1735, c'est le curé de Rablay sur Layon, Jean Baptiste de la Noue qui en est le locataire. En 1769, l'abbaye du Ronceray en devient propriétaire et la loue à une demoiselle de Maineuf.
La rue Malsou longe la place du Tertre.
Sur cette place, où il fait bon lézarder...
... on trouve l'Ancienne école chrétienne du Tertre.
Cette ancienne école dirigée par les Frères de la doctrine chrétienne a été construite entre 1820 et 1823 par Louis François.
Au n° 12 de la place, le Logis d'Ardanne.
Construit entre 1550 et 1560, pour mme Catherine Briault, le logis prends le nom d'Ardanne, à la suite de son acquisition, par Barbe du Fou, veuve de Jean de Cherbaye, sieur d'Ardanne, en 1571.
A côté du logis, la société de boules de fort.
Retour vers la rue de l'Hommeau, qui doit son nom à un ormeau (aujourd'hui disparu).
Maison 1920
Au bout de la rue on débouche sur la place de la Paix.
Aménagée sur l'emplacement de l'ancien cimetière des pauvres de l'hôpital St-Jean. La place est entourée de plusieurs demeures du XVIé siècle.
Hôtel Drouet, 7 place de la Paix.
Cet hôtel était la propriété de l'apothicaire François Drouet.
9,place de la Paix, Hôtel de Scépeaux
Un des représentants des Scépeaux, Pierre, épousa en 1665 Catherine Gandon, puis un de ses fils épousa en 1704, Angélique du Guesclin, dont la famille résidait en face dans un immeuble à l'angle de la rue de l'Hommeau.
1 rue de l'Hommeau, l'Hôtel Marcouault, puis Du Guesclin.
L'hôtel du Guesclin a été construit en deux phases, entre 1548 et 1554, pour Mathurin Marcouault, un ecclésiastique, maître principal régent au collège d'Anjou en l'université d'Angers.
L'hôtel est acquis par le mousquetaire René Olivier Du Guesclin au début du XVIIIé.
Sur la place, deux monuments commémorent la Paix.
De l'autre côté de la place, au n°6 l''Hôtel du Petit Riveau.
Hôtel du Petit Riveau.
Rue Monfroux, au n°8-10 l'hôtel de Monfrou.
Hôtel de Monfrou.
On quitte la place de la Paix par la rue Henri Legludic......
Place de la Paix
...... pour arriver place du Tertre St-Laurent.
Plus de photos et de détails dans l'album la Doutre.
A suivre....
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