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Par Quercus le 22 Septembre 2011 à 09:04
Sous l'ancien régime, l'hôpital St-Jean et trois hospices (les Renfermés, les Incurables et les Pénitentes) sont regroupés pour former un nouvel hospice dit de Sainte Marie. Cet hôpital sera réalisé sur les plans de l'architecte Edouard Moll.
La conception est inspiré de l'hôpital de Charenton. Le plan des bâtiments est dit "en peigne" et au centre de la cour, une chapelle centrale domine l'ensemble. La chapelle se trouve sur un axe principale, qu' il est interdit rompre, par exemple, le tramway a été obligé d'être dans l'alignement de cet axe.
La chapelle Sainte Marie présente un plan en croix, centré sur la coupole. Les bras sont inégaux car ils sont adaptés à la fonction des lieux. Ils sont surdimensionnés pour pouvoir accueillir les nombreux malades.
La nef est petite car elle accueillait les fidèles (peu nombreux) de l'extérieur, le choeur peu profond, devait rendre visible l'office aux patients placés latéralement.
Trois artistes ont peints les murs, entre 1857 et 1868, selon des techniques mixtes (huile sur enduit, cire, fresques et toiles marouflées). Jules Dauban, Eugène Appert et Jules Lenepveu.
Entrée de la Chapelle
Bras nord
La Dormition de la Vierge
Saint-Jean Saint-Luc
Bras sud
La présentation de la Vierge
La Pâmoison de la Vierge Saint Matthieu
le Choeur
La bénédiction de la chapelle en 1854
Derrière l'autel on reconnaît la porte de la chapelle, qui fait face au choeur.
La représentation des personnages est fidèle.
Les orphelins Les orphelines
On remarque l'écoute attentive des filles et la dissipation des garçons.
La coupole
Les pans de la coupole sont occupés par les évangéliste est leur attribut.
Et les pendentifs par les fondateurs d'ordre charitable.
Les fondateurs d'ordre charitable.
La Nef
Le viatique La vieillesse secourue à l'Hôtel Dieu
Sur le viatique, on reconnaît la salle des malades de l'hôpital Saint-Jean
(actuellement musée Jean Lurçat, "Le chant du monde").
L'enfance secourue à l'Hôtel Dieu Les blessés de la guerre de 1870.
Sur le tableau "des blessés" on reconnaît l'escalier qui montait à la chapelle (à l'époque).
le dôme de style baroque.
La façade présente un imposant portique à l'antique.
En 1902, Louis Carrier Belleuse termina le fronton triangulaire orné de:
La Science secourant l'humanité souffrante.
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Par Quercus le 21 Septembre 2011 à 08:55
A Savennières, le presbytère abrite un salon de compagnie décoré d'un ensemble de tentures peintes.
8 panneaux couvrent les murs de cette salle, soit 19,40m de long sur 2,50m de hauteur.
Ce sont des peintures à l'huile sur des toiles de chanvre ou de lin.
L'armature est un sergé de chevrons.
La salle a été construite vers 1760, le curé François Halnault est peut-être, celui qui a commandé ces peintures.
Le peintre est inconnu. Des indices laissent supposer, qu'il pourrait s'agir de Marie Louis Claude Coulet de Beauregard. Il travaillait avec le sculpteur Gledu, le graveur Mathurin Jacob et le menuisier Laille, originaires de la région.
Sur la façade on peut lire "1751 Mr Halnost Cure"
L'ensemble est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, depuis le 24/09/1986.
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